Après une bonne nuit de sommeil rendez-vous place du Plan et visite de la manufacture de bas l'Arsoie. Dans la première partie de cette visite c'est un plongeon dans le passé...
La manufacture de bas et d’emballages de luxe L’Arsoie, littéralement « art de la soie », est fondée en 1918 dans les Cévennes, haut lieu des filatures de soie, par Auguste Massal, puis reprise deux ans plus tard par Germain, son frère cadet. C’est un bas de soie précieux, à la main artisanale et à la qualité exceptionnelle qui, emballé dans une délicate boite, fera le tour du monde et la renommée de L’Arsoie. Véritable entreprise familiale, André Massal succède à son oncle Germain, et une marque en propre voit alors le jour en 1953 : Cervin, en référence à ces sommets cristallins dont est originaire Auguste Massal. Traversant la mode du pantalon, précurseur du bas nylon et du collant fantaisie, en 2004 c’est à Serge, le fils, déjà directeur général depuis 1986, que sont confiées les rênes de Cervin / L’Arsoie. Serge Massal s’adapte avec son époque et mise sur des produits plus industriels mais sans aucune concession sur la qualité : des bas jarretière couture, des collants en soie d’hiver ou des leggings cachemire. Il est pourtant plein de nostalgie et rêve de remettre au goût du jour les authentiques bas couture fully fashioned. Il se met alors en quête de machines anciennes et introuvables. Après d’incessantes recherches sur plusieurs continents et deux ans de laborieux réglages, enfin, émergent des bas uniques, les plus fins au monde. Ainsi, grâce à ses produits fabuleux Cervin se fait vite connaître du monde du luxe. L’Arsoie fabrique pour les plus grands et Cervin est très prisé par les personnalités. Dans ce désir de prestige, Cervin crée une ligne de maille cachemire, laine et soie sans couture au toucher prodigieux ...
Après l'Arsoie direction le prieuré St Martin pour un déjeuner en plein air avec animation locale.
Un lieu superbe tiré de l'oubli et rénové par une association Asphodèle Le Prieuré . Notre ami Roger est désormais le président après avoir succédé à
Mr André Bonnifay
Édifié au xiie siècle, le prieuré Saint-Martin de Cézas, dans le Gard, est la succursale d'une Abbaye mère (soit Saint-Etienne Saint Sauveur de Tornac, soit Saint-Pierre de Sauve ou encore Saint-Germain de Montaigne sous Alès qui, toutes, possédaient des droits féodaux sur des terres à Cézas). Cette abbaye y implanta quelques moines pour faire fructifier son patrimoine. Le Prieuré, entouré d'un cimetière et de terrasses étagées à ses pieds, se compose d'une chapelle romane du XIIe siècle et de bâtiments presbytéraux très vétustes à ses côtés, le tout délimitant une cour intérieure.
La construction est de calcaire et de grès au toit de lauzes. La partie supérieure de la façade est occupée par un campanile à une seule arcade. Au-dessous, un oculus s'ouvre sur la nef. L'intérieur, très sobre, est constitué d'une nef couverte en berceau. Elle se termine par une abside voûtée en cul de four. Au sol la plupart des dalles anciennes sont restées en place. Outre l'oculus, deux fenêtres situées façade sud éclairent la nef. Vue de l'extérieur, l'abside offre un bel appareil de pierres alternées en calcaire gris et grès brun, qui pourrait être une ébauche de polychromie. Les bâtiments presbytéraux comprennent une partie destinée à l'habitation et des dépendances.
Le Prieuré a été affecté par les guerres de religion du XVIe siècle, ainsi que la guerre des camisards au XVIIIe siècle - le mobilier et une partie de la maison presbytérale sont alors brûlés. À la Révolution française, l'église est conservée comme monument, la cure est achetée par le dernier prieur sécularisé, Jacques Roman Aigoin, premier maire élu de la commune. Au XIXe siècle l'église reste en fonction jusqu'en 1867 et les bâtiments presbytéraux deviennent une ferme qui sera abandonnée au XXe siècle.
André Bonnifay, un passionné que nous sommes fiers de connaître
"Supplément Cornichon " qui a animé le repas champêtre et de quelle manière!
Ghislain et Jean-Paul dans la pratique du jumelage
Nos représentants en pleine action!