Lundi matin 09h30 nous retrouvons les minibus parés pour le départ. Beaucoup de tristesse au moment de se quitter , ces quelques jours auront permis de renforcer les liens qui unissent nos associations et notre jumelage ne fait que commencer. On sait qu'il faut partir mais on traîne un peu avant de se décider à mettre le cap sur Navacelle. A bientôt amis Suménois
Le nom de Cubertoirata apparaît dès le xi siècle lors de la délimitation des territoires appartenant à l’abbaye de Gellone, à Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault) aujourd’hui. Depuis le xii siècle, les Templiers sont installés sur le Larzac et à La Couvertoirade. Leur implantation est due d’une part à la proximité de routes permettant de descendre vers la côte méditerranéenne pour s’embarquer vers l’Orient et la Terre sainte, d’autre part à des donations.
La Couvertoirade constitue dès l’origine pour les Templiers un centre d’exploitation agricole. Sur ces terres, ils font cultiver aux paysans des céréales, élever des chevaux (pour la guerre) et des ovins (pour la viande, les peaux, le lait). Un bourg se développe autour du château, encore visible de nos jours. En 1312, l’ordre du Temple est dissous. L’ensemble de leurs biens revient aux Hospitaliers qui deviennent les nouveaux maîtres de La Couvertoirade. La bourgade compte 135 feux en 1328, soit environ 800 personnes. Au milieu du xiv siècle, les « Routiers » (des compagnies de mercenaires vivant en bandes plus ou moins organisées et souvent peu disciplinées) pillent le Larzac. Par crainte de ces bandes armées, les habitants finissent par faire fortifier le bourg de 1439 à 1445. C'est Déodat d'Alaus, maître maçon de Saint-Beauzély, qui est chargé d'exécuter ces travaux. Malheureusement, ce territoire se sera déjà fortement dépeuplé.
À ce siècle de fléaux succède un siècle de repeuplement et de reconstruction dont témoignent de nombreuses maisons ayant conservé des éléments de la fin du xv au début du xvi siècle. En 1562, au début desguerres de religion, les Huguenots tentent de prendre la cité — en vain. En 1702 les habitants s’arment et restaurent les portes par crainte des Camisards, mais le bourg ne sera plus jamais attaqué. Malgré les épidémies et les disettes s’instaure une certaine prospérité. En 1768 le bourg est érigé en commanderie indépendante, octroyée au chevalier Riquetti, baron de Mirabeau, déjà commandeur de Sainte-Eulalie. La Révolution confisquera bientôt toutes les possessions hospitalières qui reviendront aux paysans. Auxix siècle, la commune est touchée par l’exode rural mais maintient son activité économique agricole. Puis, à partir des dernières décennies du xx siècle, la commune exploitera aussi son passé templier à des fins touristiques
Le viaduc de Garabit se compose d'un tablier métallique long de 554,69 m reposant sur sept piles en fer puddlé de hauteur variable (jusqu'à 80 m pour les deux plus hautes). Les trois travées situées au-dessus de la partie la plus basse de la vallée font l'arc d'une portée de 165 m et d'une hauteur de 52 m. La partie métallique est encadrée par deux viaducs d'accès nord et sud, en maçonnerie, de 46 m et 71 mrespectivement. La hauteur au-dessus de l'étiage de la Truyère était de 122,5 m, cependant depuis la construction en 1959 du barrage de Grandval sur la Truyère, qui a entraîné la formation d'un lac de retenue de28 km de long, le viaduc surplombe le lac de 95 m.
À l'origine du projet, l'idée d'un pont métallique à grand arc enjambant la vallée revient à un jeune ingénieur, Léon Boyer, né en 1851 et mort prématurément en 1886. C'est lui qui imposa l'idée d'un tracé direct sur les plateaux et un franchissement de la Truyère à grande hauteur (120 m au-dessus du niveau d'étiage), plutôt que la solution traditionnelle qui aurait consisté à descendre la ligne par les vallées affluentes pour franchir la Truyère par un ouvrage plus modeste, solution plus coûteuse en exploitation par la suite.
Pour ce franchissement, il était exclu de recourir au pont suspendu, à cause des risques d'oscillations, et il était impossible d'envisager à l'époque des piles de plus de 65 m de haut. Léon Boyer s'est inspiré de l'exemple du viaduc Maria Pia sur le Douro (Portugal). Ce viaduc construit également par la maison Eiffel avait été conçu par un autre associé d'Eiffel, Théophile Seyrig, et inauguré en 1877. Il comporte un arc métallique de 160 m de portée, avec une flèche d'intrados de 37,50 m.
Le viaduc est exposé en miniature au parc France Miniature, un grand parc d'une cinquantaine d'hectares qui expose une centaine de monuments français en miniature, à Élancourt dans les Yvelines.
Le viaduc fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 14 septembre 19651.
La cathédrale Saint-Étienne de Bourges, construite entre la fin du xiie et la fin du xiiie siècle est le siège du diocèse de Bourges (départements du Cher et de l'Indre).
Sur le plan architectural, l'édifice est remarquable à plus d'un titre, aussi bien par ses proportions harmonieuses liées en partie à l'unité de sa conception, que par la qualité de ses tympans, de ses sculptures et de ses vitraux. Longtemps ignorée, son style précurseur en fait pourtant l'égale des cathédrales de France les plus réputées.
La cathédrale Saint-Étienne de Bourges a été consacrée le 13 mai 1324. Comme toutes les cathédrales construites avant la séparation de l'Église et de l'État, elle appartient maintenant à l'État français. Elle fait l’objet d’un monuments historiques par la liste de 18621, secteur sauvegardé depuis 1965.
La cathédrale a été inscrite en décembre 1992 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans son rapport d'évaluation pour décider de l'éventuelle inscription du monument en tant que bien culturel sur laliste, la commission de l'UNESCO relève que « la cathédrale de Bourges revêt une très grande importance dans le développement de l'architecture gothique et de par le fait qu'elle constitue un symbole de la puissance de la religion chrétienne dans la France du Moyen Âge. Cependant ses qualités fondamentales restent sa beauté frappante, résultant d'une gestion magistrale d'un espace aux proportions harmonieuses et d'une décoration de la plus haute qualité ».
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