Dimanche 2 septembre pour les courageux dont nous sommes nous nous retrouvons au Serre pour affronter les jumeaux de Sumène. D'abord le château d'Adhémar, puis la chapelle Saint Cyprien pour admirer un panorama superbe. Sentiers pierreux et grosse chaleur
mais au premier sommet les figues fraîches de Marie-France nous ont donné le tonus nécessaire pour poursuivre...
Ce fut une bien belle matinée.
Je reprends les termes de Bernard:
Cette journée à la manade Raynaud a séduit tous les participants Camargue "profonde", où les pâturages côtoient l'immensité de la plage préservée de l’envahissement touristique et du bétonnage.
Présentation de la manade, du travail du manadier et de ses gardians, commentés au sein même des herbages, avec les bêtes, puis démonstration d'une tache habituelle, le tri d'un taureau pour l'isoler du reste du troupeau.
A l'issue réception conviviale autour de l'apéritif avant un repas typique: l'anchoïade provençale et la gardiane de taureau au riz de Camargue
Désolé j'avais confondu avec les isoloirs...
La nouvelle génération à l'oeuvre.
A gauche le patriarche de la manade ...92 ans!
Un héros de la manade
Après la manade, nous avons apprécié la visite d'Aigues Mortes.
Aigues-Mortes, en occitan Aigas-Mòrtas, est une commune française située dans la pointe sud du département du Gard, en région Occitanie.
Ses habitants s'appellent les Aigues-Mortais et Aigues-Mortaises et aigamortencs en occitan.
Moyen Âge
En 791, Charlemagne fait ériger la tour Matafère, au milieu des marécages, pour la sûreté des pêcheurs et des ouvriers des salins. Certains avancent que la signalisation et la transmission des nouvelles n’étaient pas étrangères à l’édification de cette tour destinée à donner l’alerte, en cas d’arrivée d’une flotte, à la tour Magne, à Nîmes. La vocation de cette tour passe du plan guerrier au plan spirituel quand Charlemagne l’octroie à l’abbaye de Bénédictins, consacrés à l’Opus Dei (l'œuvre de Dieu) et dont les incessantes psalmodies, de jour comme de nuit, font désigner leur couvent du titre de Psalmody ou Psalmodi. Ce couvent existe en 812, comme le confirme un acte de dotation faite par le Nîmois Badila à l’abbaye. À cette époque, les habitants, qui vivent dans des cabanes en roseaux, tirent leur subsistance de la pêche, de la chasse et de la production du sel produit dans différents petits marais salants en bordure de mer. La région est alors sous la domination des moines de l'abbaye de Psalmodie.
En 1240, Louis IX, qui veut se débarrasser de l'emprise des marines italiennes pour le transport des troupes pour les croisades, s'intéresse à la position stratégique que représente ce lieu pour son royaume.
À cette époque, Marseille appartient à son frère Charles d'Anjou, roi de Naples, Agde au Comte de Toulouse et Montpellier au roi d'Aragon. Saint Louis souhaite un accès direct à la mer Méditerranée. Il obtint des moines de l'Abbaye la ville et les terres alentour par échange de propriétés. Les habitants sont exemptés de la gabelle, impôt prélevé sur le sel qu'ils peuvent prendre sans contrainte. Il construit une route entre les marais et y bâtit la tour Carbonnière pour servir de tour de guet et ainsi protéger l'accès à la ville. Saint-Louis construit ensuite la tour de Constance pour abriter sa garnison. En 1272, le fils et successeur de Louis IX, Philippe le Hardi, ordonne la poursuite de la construction de remparts pour ceinturer complètement la petite ville. Les travaux ne s’achèveront que 30 ans plus tard grâce à Philippe le Bel.
C'est de cette ville que Louis IX part par deux fois pour les Croisades : la septième croisade en 1248 et la huitième croisade en 1270 pour Tunis, où il meurt de dysenterie. 1270 constitue à tort, pour beaucoup d'historiens, la dernière étape d'un processus engagé à la fin du xie siècle...........
En fin de journée retour à Sumène et c'est déjà ( au son de l'accordéon de Jean-Pierre) le moment de se dire au revoir et à l'année prochaine en Armorique.
Nous garderons cette fois encore de merveilleux souvenirs de ces belles journées passées ensemble.
Kénavo